Identité
Identité L’identité est «ce en quoi l’individu se reconnait et est reconnu par les autres». Un sens perçu donné par chaque acteur au sujet de lui-même ou d’autres acteurs ». C’est le résultat des divers processus de socialisation. L’identité se construit durant le processus de socialisation, dans et par interaction. C’est l’ensemble des référents matériels (passeport), sociaux (travailleur) et subjectifs (amateur de golf) par lesquels un acteur social se définit. (p.53 du recueil)
Identité Dans cette perspective, l’identité est toujours en transformation, puisque les contextes de référence (contexte biologique, psychologique, matériel, culturel, politique…) qui fournissent les significations sont en évolution du fait même des interactions.
Identité sociale Identité sociale : les appartenances dans le système social (genre, génération, classe, nation)
Identité culturelle - objectivistes OBJECTIVISTES, de prendre des critères objectives comme leur base : racine, langue, culture, psychologie collective, localité…
Identité culturelle - Subjectivistes SUBJECTIVISTES : Un sentiment d’appartenance, identification à une collectivité plus ou moins imaginaire. Par contre la construction identitaire n’est pas illusion car elle a doté d’une efficacité sociale, produit des effets sociaux.
Identité culturelle - Identité relationnelle
Identité culturelle - Identité relationnelle En citant Frederick Barth ( 1969) nous comprenons l’identité comme manifestation relationnelle.. C’est-à-dire nous situons le phénomène identitaire dans l’ordre des relations entre les groupes sociaux. Ainsi pour définir l’identité d’un groupe, nous allons essayer de repérer parmi les traits ceux qui sont utilisés par les membres d’un groupe pour affirmer et maintenir une distinction culturelle. L’identification peut fonctionner comme affirmation ou comme assignation identitaire. L’identité est toujours un compromis, une négociation pourrait-on dire, entre un auto-identité définie par soi et une hétéro-identité, ou exo-identité définie par les autres.
Identité négative Identité négative : identité refoulé, stratégie de ne pas montrer les éléments apparents de la différence. Comme l’Etat fait « l’identité nationale » seule identité légitime. Les revendications identitaires sont des réactions contre « la centralisation », « la bureaucratisation ». Les groupes identitaires essayent de rendre positif de l’hétéro-identité qui est négative. Le premier étape : révolte contre l’exclusion Deuxième étape : de faire accepter un sens autonome (les afro-américains), Blacks Muslims. Le sentiment de subir une injustice commune accéléré l’appartenance à une identité et de renfermer dans une identité ethno-culturel peut nuire l’identité sociale même l’individualité.
Identité multidimensionnelle Identité multidimensionnelle : l’adhésion de l’individu. Pas une identité duale. Comme des poupée « matroushka ». Stratégie identitaire : pour aboutir à un but. Il s’agit « occulter » (emblème de stigmate), variation/déplacement. Les groupes qui sont proches culturellement parlant peuvent être opposés. Selon Barth l’ethnicité est le produit du processus d’identification. Ce qui explique l’ethnicité n’est pas le contenu de l’identité culturelle mais les mécanismes de relations (la culture est utilisé dans le cadre d’une approche stratégique et sélective…)
Identité individuelle L’identité de chacun se construit à partir de l’ensemble des composantes de sa réalité : sa famille, sa culture, la communauté, son école, son environnement professionnel, ses pairs. L’identité représente la construction d’un « je ». Elle renvoie le sujet à ce qu’il a d’unique, à l’intérieur des valeurs partagées d’une communauté. Pour Morin : « L’identité constitue une sorte de bouclage indissoluble entre similitude et différence » (Morin, 1980, p. 271).
Identité individuelle
identité individuelle - socialisation
identité collective – identité individuelle
Stratégies identitaires I Isabelle Taboada-Léonetti (1990, p. 49) commence par donner quelques précisions quant à la notion de stratégie avant d'en venir plus précisément à la notion de stratégies identitaires: « La notion de stratégie, qu'elle soit comprise comme "un ensemble de dispositions prises des acteurs pur atteindre un but donné" (Larousse), ou, par référence à la théorie des jeux en mathématiques, comme "un ensemble de décisions prises en fonction d'hypothèses faites sur les comportements des partenaires" (définition qui a l'avantage d'introduire l'idée d'interaction), suggère, dès lors qu'on applique aux phénomènes sociaux ou psychologiques, l'existence d'une certaine liberté d'action des acteurs sur de possibles déterminismes sociaux ou existentiels. Quant à la notion de stratégie identitaire, elle postule indiscutablement que les acteurs sont capables d'agir sur leur propre définition de soi.
Stratégies identitaires II Cette conception est une conséquence logique de la définition de l'identité comme résultats d'une interaction et non comme une définition substantiviste. Mais l'hypothèse stratégique va plus loin en ce qu'elle suppose que la production de l'identité n'est plus un simple jeu de reflets, ou le résultat de réponses plus ou moins mécanistes à des assignations identitaires effectuées par autrui, mais qu'il entre une part importante de choix et donc d'indétermination quant aux formes des processus stratégiques.
Stratégies identitaires III Ainsi, « Les stratégies identitaires apparaissent comme le résultat de l’élaboration individuelle et collective et elles apparaissent dans les ajustements opérés en fonction de la variation des situations et des finalités exprimées par les acteurs. Trois éléments sont nécessaires les acteurs, la situation dans laquelle ils sont impliqués et les finalités poursuivies par les acteurs » (Camilleri, 1990, p. 49). Parmi les types de stratégies identitaires, Camilleri a étudié : 1) la stratégie d’assimilation : elle a pour objectif de ressembler le plus possible aux nationaux. Elle peut provoquer le conformisme culturel, la perte de l’identité, des changements dans le physique (coiffure, vêtements, etc.). Poussée à son extrême, elle peut provoquer une rupture avec les liens familiaux et la communauté d’appartenance 2) la stratégie de revalorisation de la singularité : elle a pour objectif, à l’inverse de la précédente, de conserver les liens et la culture d’origine en la préservant. Cette réaction tend parfois à l’idéalisation de son propre groupe ; –39 les stratégies intermédiaires entre les deux précédentes consistent à rechercher des similitudes mais sans renoncer à sa propre différence. Source: MARTI Pilar, “Identité et stratégies identitaires” EMPAN , 2008/3 - N° 71, pages 56 à 59
Rum Olmak, Rum Kalmak Kimlik, sabit değildir; akışkandır, değişkendir, ‘öteki’yle birlikte kurulduğundan dolayı ilişkiseldir. Kimlik, hep yeniden yeniden oluşturulur, sabırla direnmeyle, yinelenmeyle korunur. Kimlik, kişisel ve kolektif travmalardan etkilenir; Milan Kundera’nın deyimiyle iktidar sizi nerenizden yaralıyorsa orası kimliğiniz olur. Kimlik aynı zamanda, kimliğin taşıyıcısı olduğu kültürü yeni zamana ve yeni mekâna uydurma, zaman ve mekâna karşı direnmeyle var olur/var kalır. Bu derleme kitap, günümüz İstanbulunda, İmrozunda ve Atinasında Rum olarak yaşamayı anlama çabasının ürünüdür. Derlemede Rumlar üzerinde hâlâ etkisi süren önemli tarihsel dönemeçlere, özellikle 1964 Sürgün Kararı’nın etkilerine odaklanılmakta ve günümüz Rumluğunu ve Rumluğun izlerini İstanbul, İmroz ve Atina’da gerçekleştirilen saha çalışmaları, mülakatlar ve 20. yüzyılın ikinci yarısına ilişkin arşiv verileriyle anlamak için çaba sarfedilmektedir. ‘Rum’ teriminin içerdiği anlamlar, Rumlar hakkında Türk ve Yunan toplumları ile medyalarının algısı, Rumların kimliklerini sürdürme çabaları aktarılmaktadır. Hakan Yücel’in ‘Rum olmak,’ ‘Rum kalmak’ ve ‘Rum algılanmak’ merkezli, saha araştırmalarını, arşiv çalışmalarını, belgeselleri, akademik toplantıları içerecek olan, bu bağlamda farklı yöreleri, kuşakları, konuları ele alan büyük projesinin ilk adımı olan bu derleme, Samim Akgönül, Birol Caymaz, Duygu Çanakçı, Yorgos Katsanos, Hasan Münüsoğlu, Elçin Macar, Ceren Sözeri, Süheyla Yıldız ve Umur Yedikardeş’in kaleme aldığı makaleler, kolektif hafıza, mekânsal aidiyetler, Rum kültüründen geriye kalanların etkisinde, Rum olmanın ve Rum kalmanın ne olduğunu tartışmaktadır.
İstanbul’da ve İmroz’da Rum Olmak, Atina’da Rum Kalmak Yunan uyruklu Rumların Türkiye’den sınır dışı edildiği 1964 Sürgünün 50. yılındayız. 1964 tarihi, Türkiye’de Rum azınlığın yok oluşunu hızlandıran en önemli tarihtir. Birkaç ay içinde 12.000 Yunan uyruklu Rum’un sınır dışı edildiği, 30.000 Türk uyruklu Rum’un da aile bağlarından dolayı göç etmek zorunda kaldığı 1964’den sonra da göç durmadı. Rumlar için Türkiye’de yaşamanın daha da zorlaşmasından, cemaatin ıssızlaşmasından dolayı, kalan binlerce Rum da ilerleyen yıllarda göç ettiler. Böylece İstanbul ve İmroz [Gökçeada]’daki kadim Rum kimliği artık bambaşka bir mekânda, özellikle Atina’nın belirli mahallerinde birinci kuşak Rum göçmenler tarafından yaşanır/yaşatılır oldu. Atina’da, Aralık 2013’de, katılımcı gözlem ve yarı yapılandırılmış görüşme yöntemiyle gerçekleştirilen bir saha çalışmasına2 ve konu hakkında literatür taramasına dayanan bu metin; 1964’de, öncesi ve sonrasında, Yunanistan’a göç etmek zorunda kalan Rumların, Türkiye’de kimliklerini nasıl yaşadıklarını, Yunanistan’da da kimliklerini nasıl koruduklarını anlama çabasının ürünüdür. Başka bir şekilde ifade edersek, Rumların İstanbul ve İmroz’da “Rum olma”, Atina’da da “Rum kalma” çabalarını, gündelik hayatlarını ve deneyimlerini merkeze alarak aktarmayı hedeflemektedir. http://www.hakanyucel.net/wp-content/uploads/2015/07/Rum-Olmak.pdf